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Six romans en quête de prix (ven., 22 sept. 2023)
Une histoire de séduction qui vire à la relation toxique, faite d’abus et de violences psychologiques, mais aussi de libération ; la lettre d’adieu d’un adolescent qui passe sa vie en revue sur son lit d’hôpital ; le récit d’une jeunesse dans une petite ville est-allemande, dans le chaos de la chute du Mur et le contexte de la montée de la violence dans les années 1990 ; un roman sensible sur le passage à l’âge adulte d’un jeune plongé dans le jeu vidéo ; la biographie littéraire d’une histoire familiale laissée en suspens ; une satire acerbe du monde littéraire, du monde de l’art, du secteur des relations publiques et des réseaux sociaux : le jury du Prix du livre allemand a dévoilé cette semaine les six finalistes de l’édition 2023. Il s’agit de Terézia Mora (« Muna oder Die Hälfte des Lebens », Luchterhand Literaturverlag, 2023), de Necati Öziri (« Vatermal », claassen, 2023), d’Anne Rabe (« Die Möglichkeit von Glück », Klett-Cotta, 2023), de Tonio Schachinger (« Echtzeitalter », Rowohlt Verlag, 2023), de Sylvie Schenk (« Maman », Carl Hanser Verlag, 2023) et d’Ulrike Sterblich (« Drifter », Rowohlt Hundert Augen, 2023). Humour, perspicacité, chaleur « Au premier abord, ces six romans n’ont pas grand-chose en commun », a commenté Katharina Teutsch, porte-parole du jury. « Ils se situent dans des époques différentes, des milieux différents, différents pays ; mais chacun d’entre eux a trouvé le mode d’expression le plus convaincant pour son sujet ». Cependant, poursuit la critique littéraire, « si on met ces six romans côte à côte, ils se mettent forcément à dialoguer. Ils se font l’écho de ce qui caractérise nos vies, de notre éducation et notre origine sociale aux idéologies ou dramatiques changements de système politique que nous avons pu traverser, ou encore des dures réalités de l’immigration, bref, de tout ce qui constitue notre présent et ses défis ». Selon Mme Teutsch, les auteurs ont fait preuve de « tant de perspicacité, d’humour et de chaleur que la lecture de cette seconde sélection, au-delà de nous aider à comprendre d’où nous venons, nous aide à envisager où nous allons. » Le Prix du livre allemand sera décerné le 16 octobre prochain, avant l’inauguration de la Foire du livre de Francfort. Les six finalistes ont été sélectionnés parmi une liste de 196 titres. Une première sélection de vingt romans avait été publiée au mois d’août. A.L. En savoir plus : résumé des romans finalistes, biographie de leurs auteurs et extraits audio (en français)
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C’est dans l’actualité… (Fri, 22 Sep 2023)
Le Forum Humboldt de Berlin fait le plein de visiteurs Le Forum Humboldt, au centre de Berlin, a attiré trois millions de visiteurs. Un succès de fréquentation, un an après son inauguration, se félicite son intendant général, Harmut Dorgerloh. Le complexe muséal, culturel et scientifique de 40 000 mètres carrés, installé dans la reconstitution du château de Berlin, présente des collections ethnologiques (Asie, Afrique, Amérique, Océanie), une exposition sur l’histoire de Berlin, ainsi que de nombreux animations et débats. M. Dorgerloh a dévoilé les grands thèmes du programme des prochaines années : le Palais de la République (2024), la famille, le patrimoine et la propriété. Rencontre des ministres allemand et français de la Défense à Évreux Les ministres de la Défense allemand et français, Boris Pistorius et Sébastien Lecornu, ont effectué cette semaine une visite de travail commune sur la base d’Évreux, où est stationné l’escadron franco-allemand de transport aérien « Rhein/Rhin ». Au menu figurait notamment l’avenir du projet de char de combat franco-allemand MGCS (Main Ground Combat System), qui a franchi un nouvel obstacle. Un processus de concertation entre les armées des deux pays a abouti à la signature d’un document sur le cahier des charges du système de combat MGCS (High Level Common Operational Requirements Document). Le projet est aujourd’hui plus concret qu’il ne l’a jamais été, et aussi concret qu’il peut l’être, s’est félicité M. Pistorius. Selon M. Lecornu, le calendrier doit être réaliste et souple. Le ministre a évoqué la période 20240-2045. Des discussions d’experts ont eu lieu parallèlement sur la conception de ce projet d’armement et sur la répartition des tâches. Face à la complexité de ce projet commun, y compris dans ses aspects juridiques et industriels, il importe de disposer d’une base précise pour la suite du travail, a souligné M. Pistorius. Des résultats sont attendus d’ici à la fin de l’année. En savoir plus Les Allemands de l’est, toujours sous-représentés dans les hautes fonctions Alors qu’ils représentent un peu moins d’un Allemand sur cinq, les natifs de l’est de l’Allemagne (en incluant Berlin) n’occupaient en 2022 que 12,2 % des emplois à haute responsabilité, tels que P.D.G., juge, général, président de parti, directeur administratif, éditeur, etc. C’est le résultat de l’enquête Elitenmonitor, présentée cette semaine par le délégué du gouvernement fédéral pour les länder de l’est, Carsten Schneider. Les auteurs, des scientifiques des universités de Leipzig, Iéna et Zittau/ Görlitz, ont passé au peigne fin l’origine de quelque 3 000 profils à haute responsabilité. C’est en politique que la situation est la meilleure. Les Allemands de l’est représentent 20,9 % des cadres politiques en incluant les länder (13,3 % au niveau fédéral). Mais ils ne représentent que 14 % des cadres de l’administration, moins de 8 % des cadres des médias, 4,3 % des hauts profils scientifiques et 2,1 % des juges. La situation n’est pas nouvelle. Mais l’étude fait ressortir le fait que le renouvellement des générations ne permet pas de changer la donne. Depuis 2018, moins de 8 % des cadres originaires de l’ouest ont été remplacés par des cadres originaires de l’est, tandis que 54 % des cadres est-allemands laissaient la place à des profils ouest-allemands. Une situation que le gouvernement allemand souhaite changer à travers différentes mesures annoncées ces derniers mois. Il en va, d’une part, des « conditions de vie équivalentes » promises sur tout le territoire par la Loi fondamentale. Et de l’autre, de l’adhésion à la démocratie, moins assurée à l’est qu’à l’ouest. En savoir plus Berlin veut rendre visibles les traces de l’histoire coloniale allemande Capitale de l’Empire allemand (1871-1918), Berlin a jadis été le centre décisionnel de sa politique coloniale. Aujourd’hui, la ville souhaite soutenir le travail de mémoire en rendant visibles les nombreuses traces de ce passé encore présentes dans l’espace public. Un projet doit être élaboré d’ici à l’année prochaine. Noms de rues, de places : « tous les lieux encore non marqués [comme étant liés à l’histoire coloniale] doivent être rendus visibles et mis en avant dans l’espace public », a déclaré Joe Chialo, sénateur de Berlin à la Culture et fils de diplomates tanzaniens, dont l’histoire familiale a été affectée par ce passé. Cette semaine, M. Chialo a inauguré une stèle et un monument commémoratif sur l’ancienne Maison de l’Afrique. Ce bâtiment situé dans le parc du Tiergarten a été le siège de la Société coloniale allemande à partir de 1887. « Ce qui a été discuté, planifié et entrepris ici a eu d’immenses répercussions et des conséquences souvent fatales pour les habitants des colonies allemandes en Afrique », a souligné le sénateur. L’écrivain Lutz Seiler reçoit le Prix littéraire de Berlin Le poète et écrivain allemand Lutz Seiler (« Le poids du temps », « Kruso », « Stern 111 ») a reçu jeudi le Prix littéraire de Berlin. « Lutz Seiler évolue depuis le milieu des années 1990 comme un passeur de frontières entre les genres littéraires. De chacun d’eux, il fait émerger de nouvelles nuances fascinantes, notamment en faisant jouer des interactions littéraires », a justifié le jury. L’auteur de 60 ans, lauréat de nombreuses distinctions, est célèbre pour ses grands romans (traduits en français) sur la période de la chute du mur de Berlin et de la Réunification. Également poète, il a publié en 2021 le recueil « schrift für blinde riesen ». Le Prix littéraire de Berlin est doté de 30 000 €. Il comprend un poste de professeur invité en poétique allemand à l’Université libre de Berlin (FU). En savoir plus Rédaction : A.L.
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Migration : le président allemand appelle à une solution européenne (Thu, 21 Sep 2023)
Face à l’afflux de migrants sur les côtes italiennes, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a plaidé cette semaine en Sicile pour l’élaboration d’une solution européenne à la question migratoire. Il réclame une répartition équitable des arrivants au sein de l’Union européenne (UE), ainsi qu’un renforcement des contrôles et de la surveillance des frontières extérieures de l’UE. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, et son homologue italien, Sergio Matterella, en Sicile ​​​​​​​L’Allemagne comme l’Italie ont « atteint leurs limites », a-t-il déclaré dans une interview au quotidien italien « Corriere della Sera ». Les deux pays accueillent un grand nombre de migrants. « C’est pourquoi je prends les choses au sérieux lorsque j’entends résonner des appels de détresse venant d’Italie, mais aussi des communes allemandes », a souligné M. Steinmeier. Effort commun pour des solutions humaines et durables Le président souhaite que l’Europe travaille « ensemble et avec concentration à des solutions humaines et viables à long terme » communes. « Dans les négociations sur le droit d’asile, il faut créer un mécanisme de solidarité durable pour que la solidarité ne soit pas seulement volontaire. » M. Steinmeier demande « que nous fassions tous des efforts pour que la charge demeure supportable et pour réduire le nombre d’arrivées ». M. Steinmeier a, par ailleurs, souhaité un « débat plus sincère » en Allemagne sur la question migratoire. « Je crois que nous avons besoin d’un débat très sensé pour définir quels sont les instruments possibles », a-t-il dit. Il ne faut pas en rester aux titres. « Nous ne devrions pas non plus nous draper de supériorité morale pour accuser les uns de misanthropie et les autres d’une politique qui ouvre les vannes », a-t-il ajouté. Face à l’afflux de migrants, le gouvernement fédéral plaide pour « un grand effort commun » de l’État fédéral, des länder et des communes. Le chancelier Olaf Scholz, tout comme la ministre fédérale de l’Intérieur, Nancy Faeser, sont disposés à dialoguer avec l’opposition, a assuré en milieu de semaine le vice-porte-parole du gouvernement, Wolfgang Büchner. A.L.  
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Sommet des Nations Unies sur les ODD - Notre avenir commun est en jeu (Thu, 21 Sep 2023)
« Nous ne sommes pas sur la bonne voie actuellement », a affirmé le chancelier fédéral Olaf Scholz dans son discours lors du sommet sur les ODD lundi à New York. Tous les rapports concernant le bilan des objectifs de développement durable (ODD) à mi-parcours partent du principe que si le rythme reste le même, aucun pays n’atteindra les 17 objectifs dans le temps imparti. L’Allemagne est le deuxième contributeur mondial à la coopération au développement, a ajouté le chancelier. En 2022, le gouvernement fédéral a dépensé au total cinq milliards d’euros pour éliminer la pauvreté et la faim dans le monde. À cet égard, la guerre d’agression russe contre l’Ukraine a encore aggravé la situation des personnes souffrant de la faim dans le monde. Réformer la Banque mondiale « L’Allemagne s’engage expressément en faveur d’outils de financement innovants et d’une réforme de l’architecture financière internationale, en particulier de la Banque mondiale », selon le chancelier. L’objectif est de lutter encore mieux contrer la pauvreté et l’extrême pauvreté et de garantir un financement plus efficace des biens publics mondiaux. Il s’agit ici de biens publics tels que la protection du climat, la biodiversité, la préparation aux pandémies et la prévention. Les biens publics sont tous les biens et services proposés par l’État. Personne ne saurait être exclu du bénéfice des biens publics. La transformation du système financier international doit orienter tous les flux financiers selon les 17 ODD de façon à combler les lacunes de financement dans la mise en œuvre du Programme 2030. Déclaration sur la mise en œuvre accélérée des ODD Les 193 États membres des Nations Unies ont publié une déclaration politique  afin d’accélérer la réalisation du Programme 2030. Le texte a été adopté à l’unanimité lors de la rencontre à New York. Par cette déclaration, les Nations Unies renouvellent leur engagement vis-à-vis des ODD. L’un des principaux thèmes en la matière est le financement des mesures de mise en œuvre des 17 objectifs. Les pays membres des Nations Unies s’engagent entre autres à promouvoir l’égalité entre les sexes, le numérique inclusif, un approvisionnement durable et résilient en énergie et en eau, ainsi que les systèmes de santé et d’alimentation. Des efforts collectifs de la communauté internationale sont nécessaires « Les défis complexes auxquels nous sommes confrontés ne peuvent être surmontés par une entité ou une nation isolée. Ces problèmes exigent une action collective et des partenariats », a souligné la ministre adjointe Sarah Ryglewski lors d’un événement en amont du sommet sur les ODD à New York. Il faut une action entre divers pays, niveaux et secteurs et des partenariats entre les différentes générations et religions et entre les sexes, a ajouté Mme Ryglewski. Personne ne doit être laissé de côté. Un plan de sauvetage pour la planète Lors du sommet de cette année sur les ODD, les Nations Unies ont incité les cheffes et chefs d’État et de gouvernement à contribuer de la façon la plus concrète possible à un « plan de sauvetage pour l’humanité et la planète ». Le gouvernement fédéral a répondu à l’appel et présenté douze contributions clés à New York. Les mesures proposées par le gouvernement fédéral font appel à différents aspects de la politique de développement durable, parmi lesquels : Faire avancer le financement du développement durable et la réforme de la Banque mondiale Faire avancer la protection du climat et la préservation de la biodiversité Faire avancer la justice sociale, l’inclusion des personnes porteuses de handicap à travers le monde Assurer la viabilité de la dette publique Promouvoir une politique étrangère et de développement féministe Concevoir la transition énergétique mondiale de façon socialement juste et écologique Renforcer la sécurité alimentaire Renforcer les systèmes de santé et la prévention des pandémies Impliquer davantage les jeunes Les ODD sont un programme universel pour « la transformation de notre monde ». Afin d’accomplir cette transformation, Sarah Ryglewski a réclamé que les gouvernements reconnaissent la valeur de la coopération avec les jeunes en tant que partenaires et créent des voies claires et sans détour pour donner un sens à leur implication. Le conseil des jeunes du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) en est selon elle un bon exemple. L’objectif est de se saisir des idées de la jeunesse afin de rendre plus durable la politique du ministère. Le gouvernement fédéral soutient également la participation de différents délégués de la jeunesse au sommet sur les ODD, par exemple ceux des Îles Fidji, de l’Inde, du Soudan du Sud ou des Philippines. « Nous avons besoin que la jeunesse soit constituée de penseurs critiques – car les jeunes ont la capacité de reconnaître les structures de pouvoir existantes et les obstacles au changement pour les remettre en question, ainsi que de mettre au jour les contradictions et les préjugés », selon Mme Ryglewski. Le Forum politique de haut niveau (HLPF) est l’organe central des Nations Unies pour le suivi et l’examen de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en 2015, et de ses 17 ODD. Outre des sessions annuelles parrainées par le Conseil économique et social (ECOSOC), le sommet sur les ODD réunissant les cheffes et chefs d’État et de gouvernement a lieu tous les quatre ans sous l’égide de l’Assemblée générale des Nations Unies. Les recommandations du secrétaire général de l’ONU dans le rapport sur l’état d’avancement des objectifs de développement durable ainsi que les recommandations du Groupe d’experts qui a rédigé le rapport fournissent une orientation au sommet. © Gouvernement fédéral
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Olaf Scholz devant l’Assemblée générale de l’ONU : « La paix sans la liberté, c’est l’oppression » (Wed, 20 Sep 2023)
Dans son discours prononcé mardi (heure locale de New York) lors de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le chancelier fédéral Olaf Scholz a clairement affirmé au sujet de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine : « La paix sans la justice, on appelle cela un diktat. Il est temps que Moscou comprenne cela aussi. » Olaf Scholz a ajouté que le peuple ukrainien « combattrait pour sa vie et sa liberté, pour l’indépendance et l’intégrité territoriale de son pays, pour faire justement respecter les principes en faveur desquels nous nous sommes tous engagés par la Charte des Nations Unies ». Les conséquences sont tout sauf régionales : « C’est justement parce que cette guerre a des conséquences insupportables à l’échelle du globe qu’il est juste et bon que le monde entier participe lui aussi à la recherche de la paix. », a déclaré le chancelier. Avec, en ligne de mire, une éventuelle fin du conflit, Olaf Scholz a précisé deux points dans son discours : « Dans le même temps, nous devons nous méfier des fausses solutions qui se veulent pacifiques mais qui ne le sont pas. La paix sans la liberté, c’est l’oppression. » La Russie porte la responsabilité de cette guerre. « Et c’est le président russe qui peut y mettre fin à tout moment, en donnant un seul ordre ». L’Allemagne a d’ores et déjà fourni quelque 24 milliards d’euros d’aide à l’Ukraine. Pour en savoir plus : Aide de l’Allemagne à l’Ukraine (en anglais) Un anniversaire sous le signe de la guerre Le discours du chancelier fédéral coïncide avec un anniversaire bien particulier : il y a 50 ans de cela, au mois de septembre, la République fédérale d’Allemagne et la République démocratique allemande étaient admises au sein de l’Organisation des Nations Unies. Pour l’Allemagne, « responsable de guerres terribles et de crimes odieux », cette étape s’est accompagnée de la possibilité de réintégrer la famille des peuples pacifiques. Cet anniversaire sera commémoré pendant la semaine de l’Assemblée générale des Nations Unies. Davantage de coopération basée sur des règles universelles Dans le contexte de cet anniversaire, les paroles prononcées il y a 50 ans devant les Nations Unies par Willy Brandt, alors chancelier fédéral, sont toujours d’actualité : « Dans un monde où nous dépendons tous de plus en plus les uns des autres, la politique de paix ne saurait s’arrêter à notre seuil. » Aujourd’hui encore, le mot d’ordre ne va pas dans le sens d’une moindre coopération, mais au contraire d’une coopération plus importante, a déclaré le chancelier Scholz. Au contraire de la situation 50 ans auparavant, il n’y a plus deux centres de pouvoir dans le monde, mais une multitude. Quiconque cherche à rétablir l’ordre dans ce monde multipolaire doit commencer par les Nations Unies, a expliqué le chancelier. Elles seules satisfont pleinement à l’exigence de représentation universelle et d’égalité souveraine entre tous. À ceux pour qui les Nations Unies semblent souvent divisées et trop différentes dans leur composition, M. Scholz a fait remarquer que le blocus de quelques-uns ne doit pas éclipser le fait que « nous, la vaste majorité des États, sommes d’accord sur bien des points » parmi lesquels les « trois règles d’or universelles » : le non-recours à la violence comme moyen politique le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tous les pays ainsi que le fait de reconnaître ces mêmes droits aux autres. Les défis mondiaux de notre époque ne pourront être relevés que sur la base de ces principes. Défis mondiaux : ne pas s’en tenir au statu quo Pour trouver une solution aux défis mondiaux, l’Allemagne ne s’en tient pas au statu quo. En premier lieu, le chancelier a mentionné le changement climatique provoqué par l’homme. Au lieu d’« attendre les autres, nous devons tous ensemble faire plus pour atteindre les objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris ». Olaf Scholz s’est dit ravi de constater que, depuis 2014, l’Allemagne a triplé sa contribution au financement de l’action climatique internationale, celle-ci étant aujourd’hui de six milliards d’euros. « Très attendu, c’est un signal important avant de faire le point à Dubaï en décembre. » Dans la perspective de la conférence mondiale sur le climat 2023 qui se tiendra à Dubaï, Olaf Scholz a préconisé de fixer des objectifs clairs en matière de développement des énergies renouvelables et d’amélioration de l’efficacité énergétique. L’Allemagne est tout aussi ambitieuse concernant la réalisation des ODD, les objectifs de développement durable. « Il ne s’agit pas de choisir entre la protection du climat et le développement », a déclaré le chancelier qui souhaite donc « continuer d’accélérer et encourager la mise en œuvre du Programme 2030 » lors du Sommet de l’avenir 2024 des Nations Unies, que l’Allemagne prépare en coopération avec la Namibie. Toutefois, des investissements sont également nécessaires pour conduire l’économie mondiale, l’approvisionnement énergétique et les infrastructures vers un avenir préservant les ressources et climatiquement neutre. L’Allemagne s’engage en faveur d’une « réforme des banques multilatérales de développement afin qu’elles puissent contribuer davantage au financement des biens publics mondiaux tels que la protection du climat et de la biodiversité ou la prévention des pandémies ». Les structures de gouvernance mondiale seront mises à l’épreuve lors du sommet de réforme de l’ONU prévu pour septembre 2024. La progression dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030 sera au cœur des discussions. Réforme : les Nations Unies doivent refléter la réalité d’aujourd’hui À l’instar de l’Allemagne, les Nations Unies ne doivent pas s’en tenir au statu quo face aux défis mondiaux. Selon les termes de M. Scholz, elles doivent se tourner vers l’avenir, et notamment se pencher sur la problématique de savoir « comment permettre à l’humanité tout entière de tirer parti de l’innovation et du progrès technologique ». Dans le même temps, les Nations Unies, elles aussi, doivent refléter la réalité d’un monde multipolaire : « À ce jour, elles ne le font pas assez. Cette situation n’est nulle part aussi flagrante que dans la composition du Conseil de sécurité », a constaté le chancelier. Il est évident que l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine méritent d’avoir plus de poids. Olaf Scholz préconise donc des négociations sans parti pris sur une réforme de l’ONU. Tout comme l’Allemagne, aucun pays ne devrait bloquer ces négociations en formulant des exigences trop élevées. En attendant une telle réforme, l’Allemagne entend assumer ses responsabilités de membre non permanent du Conseil de sécurité. Olaf Scholz a donc lancé un appel afin que la candidature de l’Allemagne soit soutenue en 2027/2028. Un programme bien rempli à New York L’Assemblée générale de l’ONU a été précédée lundi d’un Sommet sur les objectifs de développement durable (ODD). Mercredi, le chancelier assistera au Sommet sur l’ambition climatique organisé par le secrétaire général des Nations Unies et prononcera un bref discours lors d’une séance du Conseil de sécurité. Avant de rentrer en Allemagne, il recevra le « Global Citizen Award » du Conseil de l’Atlantique qui lui sera décerné dans la soirée.
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Prêts pour l’avenir ? Des idées franco-allemandes pour réformer l’UE (Wed, 20 Sep 2023)
À l’occasion du Conseil des affaires générales (CAG), un groupe de travail franco-allemand, formé à l’initiative de la ministre adjointe Anna Lührmann et de son homologue française Laurence Boone, présentera aujourd’hui un rapport proposant des réformes institutionnelles de l’Union européenne (UE). Comment l’UE peut-elle préserver sa capacité d’action, même si elle compte un jour plus de 30 membres ? Telle est la grande question que s’est posée un groupe d’experts franco-allemand au cours de ces derniers mois. Intitulé « Sailing on High Seas – Reforming and Enlarging the EU for the 21st Century » (Naviguer en haute mer – réformer et élargir l’UE pour le xxie siècle), le rapport présenté aujourd’hui (en anglais) formule des propositions pour réformer l’UE, y compris les instruments garantissant la primauté du droit ainsi que le processus d’élargissement de l’UE. Il offre des impulsions importantes dans le cadre du débat européen actuel axé sur les moyens de préparer l’UE à son élargissement. La ministre adjointe Anna Lührmann a déclaré à l’occasion de la présentation du rapport (19 septembre 2023) : L’Union européenne doit se préparer à s’élargir. Nous devrons mettre en œuvre les nécessaires réformes internes de l’UE au cours de la prochaine législature. L’UE doit améliorer sa capacité d’action, notamment en vue de l’adhésion de nouveaux membres. Le rapport offre des impulsions précieuses dans ce contexte. Les réformes qu’il propose sont aussi ambitieuses que pragmatiques. Certaines d’entre elles, comme l’extension du vote à la majorité dans le domaine de la politique extérieure, peuvent être réalisées sans modification des traités. Le rapport souligne à juste titre la nécessité de protéger davantage la primauté du droit également. L’élargissement de l’UE et les réformes de l’UE doivent aller de pair. Le rapport du groupe de travail Lorsque la ministre adjointe chargée des affaires européennes Anna Lührmann et son homologue française Laurence Boone ont chargé douze experts de cette mission en janvier dernier, leur objectif n’était expressément pas celui d’élaborer une position gouvernementale officielle, mais plutôt de donner des impulsions et de fournir des idées pour nourrir les débats. Le résultat est un rapport indépendant établi par un groupe de travail dont la composition était franco-allemande, certes, mais qui a inclus des contributions provenant de différents États membres et pays candidats. La poursuite du processus de réforme Ce rapport, ainsi que la poursuite des discussions parmi les États membres, constitue l’une des nombreuses étapes sur la voie des réformes de l’UE. Le rapport aidera à concrétiser certaines idées et à les faire avancer, par exemple la question de l’extension du vote à la majorité au sein de l’Union. Le renforcement de la primauté du droit dans l’UE, sujet qui tient à cœur au gouvernement fédéral, occupe également une place importante dans le rapport du groupe. L’UE a entamé le débat sur les réformes. Pour la marche à suivre, le Conseil européen se penchera lui aussi sur les réformes et l’élargissement, à la lumière notamment des rapports de suivi annuels de la Commission européenne concernant l’élargissement, attendus à l’automne. Le Conseil des affaires générales assure la cohérence des travaux de l’ensemble des formations du Conseil. Il s’occupe par ailleurs de différents sujets transversaux, tels que l’élargissement de l’UE et les questions relatives à la structure institutionnelle de l’UE. Le gouvernement fédéral y est représenté par la ministre adjointe chargée des affaires européennes et du climat, Anna Lührmann. Le groupe de travail est composé des douze membres suivants : Daniela Schwarzer (Bertelsmann Stiftung) et Olivier Costa (CNRS CEVIPOF) en tant que rapporteurs ainsi que Pervenche Berès (Fondation Jean Jaurès), Gilles Gressani (Groupe d’études géopolitiques/GEG), Gaëlle Marti (Université de Lyon III), Franz Mayer (Université de Bielefeld), Thu Nguyen (Centre Jacques Delors), Nicolai von Ondarza (Institut allemand des affaires internationales et de sécurité), Sophia Russack (Centre d’études politiques européennes/CEPS), Funda Tekin (Institut für Europäische Politik/IEP), Shahin Vallée (Société allemande de politique étrangère/DGAP) et Christine Verger (Institut Jacques Delors).  
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Signature du traité des Nations Unies - Protéger la biodiversité de la haute mer (Tue, 19 Sep 2023)
Le 13 septembre 2023, le conseil des ministres fédéral a approuvé la signature du traité des Nations Unies sur la protection de la haute mer. « La santé des mers est vitale pour nous, les humains », a déclaré la ministre fédérale de l’Environnement Steffi Lemke après la réunion du conseil des ministres. « En protégeant les océans, nous contribuons à trouver des solutions à la crise climatique, à la crise de la pollution et à l’extinction des espèces », a-t-elle ajouté. Le traité est le fruit d’années d’intenses négociations internationales qui ont abouti formellement en juin 2023. L’Allemagne sera l’un des premiers signataires le 20 septembre 2023 lors de la cérémonie organisée par les Nations Unies à New York. L’intérêt de l’Allemagne pour le traité sur la protection de la haute mer se justifie par l’importance primordiale des mers pour la biodiversité et la protection du climat. De plus, toutes les mers, grandes et petites, sont liées entre elles. La haute mer est menacée et l’océan dans son ensemble est soumis à une forte pression, a déclaré Sebastian Unger, le délégué du Gouvernement fédéral des mers et des océans, en amont de la signature du traité des Nations Unies. Depuis son entrée en fonction il y a un an, il a largement contribué à négocier le traité au nom de l’Allemagne. Le traité constitue le premier accord multilatéral qui réglemente de manière uniforme la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones ne relevant pas de la juridiction nationale. C’est la première fois que la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer prévoit des règles environnementales spécifiques pour les zones situées au-delà des eaux territoriales des pays. En effet, jusqu’ici, elle régissait principalement les activités économiques ainsi que la navigation et la recherche en haute mer. « Jusqu’à présent, les règles pour la protection de la nature en haute mer faisaient défaut ; nous comblons maintenant cette lacune », a déclaré la ministre fédérale de l’Environnement Steffi Lemke. L’Allemagne ira résolument de l’avant en la matière et élaborera une stratégie maritime nationale pour renforcer la protection des mers. Espèces et écosystèmes marins menacés Il est important de disposer de règles universelles, car les espèces et les écosystèmes marins sont avant tout menacés par les activités humaines. En effet, les mers du monde n’ont pas une résilience illimitée, et c’est pourquoi les écosystèmes marins doivent être mieux protégés. Cela passe par exemple par la création de zones marines protégées. Les espèces pourraient mieux s’y rétablir et les habitats se stabiliser grâce à une exploitation humaine réduite ou nulle. Ils deviendraient ainsi plus résistants. Il serait particulièrement important de créer un réseau mondial bien géré de zones marines protégées. L’objectif déclaré des États signataires de la Convention sur la diversité biologique est donc de placer environ un tiers des mers du monde sous protection. Une victoire historique pour le multilatéralisme Étant donné que cette zone de haute mer représente environ 40 % de la surface de notre planète, l’accord obtenu est un grand succès, et pas seulement pour la protection des océans. Fruit d’intenses négociations, il s’agit également d’un succès historique pour le multilatéralisme. Lors de la conférence mondiale sur la diversité biologique qui s’est tenue à Montréal en décembre 2022, la communauté internationale s’était déjà mise d’accord pour désigner 30 % des océans comme zones protégées d’ici 2030. Le traité crée le cadre juridique qui manquait jusqu’à présent pour pouvoir désigner des zones protégées en haute mer. D’autres négociations seront nécessaires pour déterminer comment aborder concrètement les convoitises croissantes dont font l’objet les matières premières et les métaux cachés dans les profondeurs marines. Le traité réglemente les domaines suivants : la création de zones marines protégées assorties de mesures de protection efficaces, des évaluations obligatoires de l’impact sur l’environnement des activités humaines qui ont une influence significative sur le milieu marin en haute mer, la gestion des ressources génétiques de la faune et de la flore marines en haute mer, et le soutien à la protection et à l’utilisation durable de la biodiversité pour les pays du Sud par le biais du renforcement des capacités et du transfert de technologies. La suite du processus jusqu’à l’entrée en vigueur Le processus de ratification et la mise en œuvre du traité au niveau national suivront directement la signature. Le traité entrera en vigueur 120 jours après sa ratification par un soixantième pays. © Gouvernement fédéral
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13e Conférence nationale maritime - Pour des ports performants (Tue, 19 Sep 2023)
« Les marchandises acheminées peuvent être des médicaments, ensuite vendus dans les pharmacies de Leipzig et dont les précurseurs proviennent d’Inde, des machines de Bavière exportées aux États-Unis, ou encore des aliments et des matières premières sans lesquels notre pays ne peut fonctionner. Tout passe par les ports. », a expliqué le chancelier lors de la 13e Conférence nationale maritime qui se tenait jeudi, à Brême. Et pourtant, les ports allemands ont longtemps été négligés, en dehors de la communauté logistique et des villes portuaires : « Il allait de soi que les marchandises trouveraient leur chemin, d’une manière ou d’une autre, vers l’industrie et les consommateurs », a ajouté le chancelier. « Depuis la Covid-19 et la guerre d’agression russe contre l’Ukraine, j’ai radicalement changé mon regard sur les ports et le secteur maritime. Nos ports sont au centre de la transition énergétique. Ils sont en effet les points de contact de routes commerciales sûres, des plateformes de transbordement assurant le bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement et des sites assurant la protection de notre infrastructure critique. Une nouvelle ère s’annonce également pour nos portes ouvertes sur le monde », explique le chancelier. La Conférence nationale maritime (NMK) est l’événement majeur du gouvernement fédéral en soutien à l’économie maritime. Elle est le plus grand rendez-vous du secteur avec environ 800 participants. Depuis l’an 2000, la conférence parrainée par le chancelier fédéral a lieu un an sur deux. Durant toutes ces années, cette conférence s’est établie en tant qu’élément moteur clé en Allemagne et comme plateforme permettant un dialogue constructif sur les défis et les opportunités du secteur entre les mondes économique et scientifique, les associations, les syndicats et la politique. La 13e Conférence nationale maritime porte sur des défis actuels et mondiaux et sur la contribution que peuvent apporter l’industrie maritime et la politique afin de mieux armer les ports pour l’avenir. Nouvelle stratégie pour des ports pérennes La Fédération revendique sa part de responsabilité dans la mise en place de ports performants et pérennes : « Le gouvernement fédéral œuvrera ainsi davantage pour les ports maritimes allemands. C’est ce que nous avons spécifié dans l’accord de coalition. La nouvelle stratégie nationale pour les ports est en préparation. Elle réorganise les tâches et les priorités de ces prochaines années. Il est important à mes yeux qu’elle soit adoptée par le conseil des ministres fédéral d’ici la fin de l’année », a souligné le chancelier. La réussite de cette stratégie nécessite, d’une part, « davantage d’investissements dans l’avenir de nos ports » et, d’autre part, « une politique européenne pour les ports garantissant le maintien d’une concurrence loyale et la possibilité pour les ports allemands de s’affirmer sur un pied d’égalité avec les sites portuaires européens ». Les ports sont au cœur de la transition énergétique À propos de la neutralité climatique d’ici 2045, le chancelier fédéral a ajouté : « Grâce à leurs bonnes liaisons ferroviaires, les ports allemands ont ici un avantage. Et nous voulons le renforcer. C’est pourquoi le gouvernement fédéral poursuivra ses efforts pour que les conteneurs soient plus facilement transportables par voie ferroviaire. » Récemment, la navigation maritime a elle aussi fait un grand pas en avant pour le climat : « L’Organisation maritime internationale (OMI) s’est en effet engagée à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. C’est un signal fort qui ne peut fonctionner qu’à l’échelle mondiale, dans une industrie au rayonnement mondial », a dit le chancelier, ajoutant que « cela déclencherait partout une vague d’investissements dans des navires innovants propres. L’économie maritime allemande ne peut que tirer profit de cette situation car elle mise déjà, plus que d’autres, sur la durabilité. » Renforcer le site et protéger le climat Cette année, la conférence sur deux jours était placée sous la devise : « Renforcer le site. Protéger le climat. Façonner l’avenir. » Étaient également présents sur place le ministre fédéral de l’Économie et du Climat Robert Habeck, la secrétaire d’État parlementaire auprès du ministre fédéral du Numérique et des Transports Daniela Kluckert et le coordinateur du gouvernement fédéral des industries maritimes et du tourisme Dieter Janecek. Ils ont discuté avec l’ensemble du secteur des défis majeurs mondiaux, européens et nationaux, auxquels sont confrontés la navigation, la construction navale, les ports, les technologies maritimes et les parcs éoliens au large des côtes. © Gouvernement fédéral
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C’est dans l’actualité… (Tue, 19 Sep 2023)
Fête de la Bière à Munich : c’est parti ! Samedi, à midi pile, la 188e Fête de la Bière a ouvert ses portes à Munich. Le premier tonneau percé, les premières chopes se sont entrechoquées dans la joie et la bonne humeur. Visages et soleil radieux ! Les convives ont jusqu’au 3 octobre pour festoyer. Olaf Scholz réaffirme l’importance de l’État social « Je m’oppose à tous ceux qui disent : il faut réduire l’État social parce que les temps sont durs », a déclaré dimanche le chancelier Olaf Scholz, lors du congrès national du syndicat Ver.di. « C’est le contraire qui est vrai ». M. Scholz a rappelé les avancées sociales mises en œuvre depuis le début de son mandat (allocation citoyenne, extension de l’allocation logement, augmentation des allocations sociales, hausse du SMIC). Il a promis de stabiliser les pensions de retraite, y compris au-delà de 2025. À l’heure où le niveau de l’inflation reste élevé (6,1 % sur un an), le chancelier a vivement critiqué la décision de la commission fédérale sur le salaire minimum, qui s’est prononcée à la majorité sur une augmentation minimale du SMIC. C’était une erreur de ne pas prendre une décision à l’unanimité, a-t-il estimé. Il a, par ailleurs, appelé à l’extension des conventions collectives. Elles constituent la base d’un bon niveau de salaire, a-t-il dit. Le gouvernement entend faire adopter une loi sur le respect des conventions collectives. Cela imposera aux entreprises de payer les salariés au niveau prévu par ces dernières lorsqu’elles décrochent des contrats publics. En savoir plus L’économie devrait « quelque peu » se contracter au 3e trimestre, selon la Bundesbank L’apathie conjoncturelle semble se prolonger en Allemagne. Selon le dernier rapport mensuel de la banque centrale (Bundesbank), l’économie devrait « quelque peu » se contracter au troisième trimestre. « Il ne faut pas vraiment s’attendre à ce que la consommation des ménages privés donne des impulsions positives significatives », écrivent les auteurs. « Malgré le ralentissement de l’inflation, les fortes augmentations de salaire et la bonne santé du marché du travail, les ménages freinent leurs dépenses. » À cela s’ajoute l’affaiblissement des commandes et de la production industrielle. L’économie allemande a déjà connu deux trimestres sans croissance fin 2022 et début 2023, suivi d’un trimestre de stagnation. En savoir plus Ouverture en 2024 d’un grand chantier de rénovation du réseau ferroviaire Mode de transport peu émetteur de CO2, le rail va bénéficier d’un chantier de rénovation historique en Allemagne. Quarante liaisons très fréquentées vont être modernisées d’ici à 2030, soit au total 4 000 km de voies (sur un total de 34 000). Le projet et son calendrier ont été présentés la semaine dernière lors d’un Sommet du rail à Francfort/M. Les trois premiers tronçons concernés seront Francfort/M.-Mannheim (2024), Emmerich-Oberhausen (2025) et Berlin-Hambourg (2025). La circulation des trains y sera totalement interrompue pendant cinq mois. Des déviations seront mises en place. Outre la rénovation des infrastructures pour créer des « lignes à haute performance », le projet prévoit la modernisation des gares et, dans de nombreux cas, la numérisation des lignes. Le gouvernement fédéral a annoncé une enveloppe supplémentaire de près de 40 milliards d’euros pour le financer. Les usagers se plaignaient de retards de plus en plus fréquents, que plusieurs spécialistes mettent sur le compte de décennies de sous-investissement. En savoir plus L’Allemagne teste à son tour la semaine de quatre jours Une entreprise berlinoise, Intraprenör, va mettre en place un projet pilote pour tester la semaine de quatre jours en Allemagne. L’initiative va durer six mois. Elle respectera la règle suivante : 100 % de la performance, 80 % du temps de travail, 100 % de la rémunération. L’expérimentation sera suivie par un protocole scientifique piloté par l’Université de Münster (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) afin d’en évaluer l’impact. Intraprenör s’est associée avec l’organisation 4 Day Week Global, qui a déjà mené de tels projets dans d’autres pays. En Grande-Bretagne, l’expérience s’était achevée sur une grande satisfaction des salariés et des entreprises volontaires. En Allemagne, une étude de la Fondation Hans Böckler montre que les salariés allemands seraient très favorables à l’introduction de la semaine de quatre jours, surtout en cas de maintien du salaire (73 % des sondés). 8 % y demeureraient favorable avec une baisse de salaire et 17 % s’y opposent. La Fédération des PME est plus sceptique, car elle craint des baisses de production. Elle demeurerait toutefois ouverte à des solutions individuelles négociées entre salarié et employeur. Plus d’un Allemand sur dix est végan ou végétarien Beaucoup d’Allemands ont réduit la portion de viande dans leur assiette, voire l’ont rayée du menu. Selon une étude de l’institut Forsa, plus d’un sur deux est végétarien (9 %), végan (3 %) ou flexitarien (41 %). Les premiers évitent de consommer de la chair animale, les végans des produits d’origine animale et les flexitariens ne mangent qu’occasionnellement de la viande ou du poisson. C’est parmi les jeunes (15 % des moins de 30 ans) et les femmes (12 %) que l’on trouve la plus grande proportion de végétariens. 52 % des personnes interrogées disent renoncer à la viande par souci du bien-être animal, 62 % pour protéger le climat et 51 % pour leur propre santé. Rédaction : A.L.
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Notre jumelage avec la ville allemande de DANNSTADT-SCHAUERNHEIM, en Rhénanie-Palatinat, a fêté ses 16 ans en 2022.

Les dates à retenir en  2023 :

 

16 Septembre : fête des associations de Bétheny, gymnase Claudius Caillot

 

22-23-24 Septembre 2023 : Rencontre à Bétheny

 

28-29 Octobre : participation au salon "Kunst&Genuss im Dorf" à Dannstadt-Schauernheim

 

2 décembre : marché de Noël de Valkenburg

 

 

 

 

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