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Munich consacre une rétrospective à Rebecca Horn (ven., 26 avril 2024)
On ne présente plus Rebecca Horn. Créatrice d’une œuvre de renommée internationale, chorégraphe de la métamorphose, l’artiste allemande a fêté son 80e anniversaire le 24 mars dernier. Le musée de la Haus der Kunst, à Munich, lui consacre une rétrospective. Elle présente, du 25 avril au 13 octobre, six décennies de création. En ouverture, les premiers travaux sur papier des années 1960, réalisés quand l’artiste était encore étudiante à l’Université des Beaux-Arts de Hambourg. Puis l’on passe aux films et aux premières performances artistiques des années 1970, aux sculptures mécaniques des années 1980 et finalement aux installations, à partir des années 1990. Chorégraphe de la métamorphose Rebecca Horn, Einhorn (licorne), C-Print (planche contact), 1970. Archives Rebecca Horn Rebecca Horn décrit sa pratique artistique comme un travail d’orchestration, basé sur des rapports ajustés entre l’espace, la lumière, la corporéité, le son et le rythme. Inventrice, metteure en scène, autrice, compositrice et poétesse, elle se définit elle-même avant tout comme une chorégraphe. Les thèmes qui constituent le cœur de son œuvre sont l’être humain, sa relation avec la nature, la culture et la technologie, ainsi que la différence entre l’humain et le non-humain. À partir des années 1970, elle s’est ainsi mise à explorer la maîtrise du corps et son extension. L’histoire a retenu son travail avec des prothèses, extensions corporelles et faciales venant interroger – et décupler - les limites du corps humain. Le corps et ses limites Dans les années 1970, Rebecca Horn a créé des fictions chorégraphiques en étudiant la symbolique du mouvement dans le langage de la danse. Dans les années 1980, elle a creusé l’idée d’incorporation. Ses sculptures mécaniques incarnent une forme de connexion corporelle par la technique. À partir des années 1990, son œuvre a évolué vers la conception d’installations. Rebecca Horn y a utilisé l’espace, le son et la chorégraphie pour créer un effet immersif. L’exposition s’achève sur la période la plus récente de son œuvre, qui cherche à traduire sa grammaire artistique personnelle dans une chorégraphie abstraite, pleine de poésie et de grâce. « Toute l’œuvre de Rebecca Horn est tissée de références virtuoses à la littérature et à l’histoire de l’art et du cinéma », souligne la Haus der Kunst. L’artiste « célèbre l’horreur des machines comme prolongement du corps. Elle donne une existence au non-représentable. Elle donne ainsi un visage au gouffre. Son œuvre est un écho à la décentration croissante de l’Homme, un écho perpétuel et détonant à notre époque ». A.L. Rebecca Horn Exposition à la Haus der Kunst, à Munich, du 25 avril au 13 octobre 2024 En savoir plus  
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C’est dans l’actualité… (Fri, 26 Apr 2024)
Croissance : les prévisions légèrement révisées à la hausse Le gouvernement allemand a légèrement révisé ses prévisions de croissance à la hausse pour 2024. Il table sur une augmentation du produit intérieur brut (PIB) de 0,3 %, soit 0,1 point de plus que ce qu’il prévoyait en début d’année. Il anticipe une croissance à 1,0 % en 2025. En 2023, l’Allemagne avait accusé une récession de 0,3 %. Selon le ministère de l’Économie, « les signes d’un retournement de tendance pour l’économie allemande se multiplient en ce printemps 2024 ». « Les cours de l’électricité et du gaz sont à peu près revenus à leur niveau antérieur au choc énergétique », a détaillé le ministre de l’Économie, Robert Habeck. « L’industrie en profite : la production est sensiblement orientée à la hausse depuis le début de l’année. […] Et l’inflation continue de refluer avec les prix de l’énergie. Cela renforce le pouvoir d’achat et soutient la reprise de la consommation des ménages. » Les pouvoirs publics voient dans la consommation un possible moteur de croissance pour les mois à venir. Le marché du travail est stable. L’inflation devrait refluer de 5,9 % en 2023 à 2,4 % cette année et à 1,8 % l’an prochain. Les fortes hausses de salaires concédées ces derniers mois devraient regarnir le portefeuille des consommateurs, espèrent-ils. Le baromètre du climat des affaires de l’institut Ifo, principal indicateur conjoncturel en Allemagne, confirme ces espoirs de reprise. Il connaît en avril sa troisième hausse consécutive et son deuxième bond (+ 1,5 point) en deux mois. Il atteint 89,4 points, son niveau le plus élevé depuis près d’un an. Un nombre croissant d’économistes y voient le prélude à une reprise de la conjoncture, tirée par le secteur des services. Pour beaucoup, ces perspectives de reprise ne doivent toutefois pas faire illusion. « 0,3 % de croissance, ce n’est évidemment pas quelque chose dont nous pouvons nous satisfaire », reconnaît M. Habeck. « Malgré les signaux d’espoir, je m’inquiète toujours des problèmes structurels ». Le ministre plaide pour des mesures de renforcement du site économique allemand. « Si nous voulons viser à nouveau une croissance plus élevée à moyen et long terme, nous avons besoin de changements structurels », a-t-il dit. Il a cité l’accroissement de l’innovation, la réduction de la bureaucratie inutile et des incitations au travail. En savoir plus Europe : Olaf Scholz loue les « bonnes impulsions » du discours d’Emmanuel Macron Le chancelier Olaf Scholz a loué jeudi les « bonnes impulsions » du discours du président français, Emmanuel Macron, à la Sorbonne pour que « l’Europe reste forte ». « La France et l’Allemagne veulent ensemble que l’Europe reste forte. Ton discours contient de bonnes impulsions pour pouvoir y arriver. Ensemble, nous faisons avancer l’UE : politiquement et économiquement », a-t-il écrit en français sur le réseau social X. « Pour une UE souveraine et innovante ! Vive l’Europe », a-t-il ajouté. Défense : l’Allemagne renforce sa coopération avec le Royaume-Uni L’Allemagne et le Royaume-Uni vont renforcer leur coopération dans le domaine de la Défense. C’est ce qu’ont annoncé le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, mercredi, à Berlin. « Nous nous sommes accordés pour approfondir notre coopération directe en matière de défense, y compris en matière de coopération opérative et industrielle, et pour poursuivre le développement de nos capacités et de l’interopérabilité de nos forces », indique l’accord commun. Selon M. Scholz, l’Europe doit regrouper ses capacités pour renforcer le pilier européen de l’OTAN, notamment en matière de dissuasion. « Car notre capacité de dissuasion et de défense en Europe doit toujours être crédible », a-t-il souligné. L’utilisation des capacités disponibles doit être optimisée au vu de la situation mondiale en matière de sécurité, a ajouté le chancelier. L’Allemagne et la Grande-Bretagne coopèrent déjà sur des projets tels que le nouveau système d’artillerie (RCH 155) et le véhicule blindé Boxer, de même que sur l’Eurofighter et le projet de bouclier antimissile européen (Sky Shield). Berlin et Londres sont les deux premiers soutiens de l’Ukraine en Europe. Ils la soutiendront « aussi longtemps que nécessaire », a déclaré M. Scholz. « Sans sécurité, le reste n’est rien ». Le chancelier a salué le vote du plan d’aide américain par le Congrès américain comme un « signal encourageant et nécessaire ». Cela montre que le président russe, Vladimir Poutine se trompe quand il s’attend à ce que l’Occident laisse un jour tomber l’Ukraine. « Nous ne ferons pas cela », a affirmé Olaf Scholz. En savoir plus Sasha Waltz remporte le Prix allemand de la danse 2024 Grande dame de la danse contemporaine, la danseuse, chorégraphe et metteure en scène lyrique Sasha Waltz s’est vu décerner cette semaine le Prix allemand de la danse 2024. Il récompense « son rayonnement international, son engagement en faveur des structures de la scène indépendante et, surtout, l’ensemble de son œuvre, artistiquement inédite et transdisciplinaire », a loué le jury. Née en 1963 à Karlsruhe, vivant et travaillant à Berlin, Sasha Waltz a profondément marqué par son art l’évolution de la danse contemporaine depuis le début des années 1990. Ses chorégraphies portent une signature et une esthétique reconnaissables, qu’elle ne cesse de développer. « Sasha Waltz est incontestablement l’une des artistes les plus renommées, au niveau national et international, dans le domaine de la danse en Allemagne », conclut le jury. Le Prix allemand de la danse, doté de 20 000 €, lui sera remis le 12 octobre à Essen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il récompensera également le danseur et chorégraphe Dieter Heitkamp pour l’ensemble de son œuvre. En savoir plus Les Archives fédérales publient un cahier thématique sur la colonisation Que s’est-il passé lors de la répression du soulèvement des Héréros dans le Sud-Ouest africain en 1904 ? Et lors de la rébellion de Sokehs contre le colonisateur allemand sur l’île de Pohnpei, dans le Pacifique ? Pourquoi, au Cameroun, Rudolf Duala Manga Bell paya-t-il de sa vie sa résistance ? La colonisation allemande, aux 19e et 20e siècles, est le sujet du premier numéro d’une nouvelle série de publications des Archives fédérales allemandes intitulée « Im Fokus ». Ce cahier intitulé « Die Sache ist unhaltbar » (litt. : L’affaire est intenable) éclaire un chapitre sombre de l’histoire nationale à travers des documents historiques, des photos, des cartes, des lettres et des extraits de journaux intimes. Ils proviennent de l’Office impérial des colonies (Reichskolonialamt), qui fut l’administration en charge de la politique coloniale jusqu’à la fin de l’Empire colonial allemand, à la fin de la Première Guerre mondiale. Les Archives fédérales justifient leur démarche par le regain d’intérêt du grand public pour la politique coloniale et ses victimes. Cette publication doit faciliter l’accès aux sources historiques. Elle peut contribuer à une meilleure contribution des débats actuels et des injustices commises, indique le communiqué. Londres consacre une vaste exposition aux expressionnistes du « Cavalier bleu » Pour la première fois depuis près de 60 ans, les artistes expressionnistes du mouvement du « Cavalier bleu » sont à l’honneur à Londres. Du 25 avril au 20 octobre 2024, le musée Tate Modern leur consacre une exposition, intitulée « Expressionists. Kandinsky, Münter and The Blue Rider ». Elle rassemble plus de 130 œuvres d’artistes tels que Gabriele Münter, Franz Marc, Vassily Kandinsky ou Marianne Werefkin. Environ 75 d’entre elles proviennent du musée Lenbachhaus. Le musée de Munich s’est vu prêter en échange des toiles du peintre anglais William Turner. Formé au début du 20e siècle en réaction à la conception académique de l’art, le mouvement du « Cavalier bleu » a été l’un des jalons de l’histoire de l’art moderne. Mais cette exposition, c’est aussi « une histoire d'amitiés racontée à travers l'art », indique la Tate Modern. En savoir plus Rédaction : A.L.
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L’Allemagne, un pays attractif pour les travailleurs étrangers (Thu, 25 Apr 2024)
Malgré la conjoncture, le marché du travail allemand séduit les étrangers. L’Allemagne est la 5e destination préférée des candidats à l’expatriation derrière l’Australie, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. C’est ce que révèle une vaste enquête publiée par la société de conseil Boston Consulting Group, la plateforme de recrutement Stepstone et le réseau de sites d’emploi The Network. Plus de 150 000 personnes ont été interrogées dans 188 pays à l’automne 2023. La qualité des emplois, premier critère d’un choix d’expatriation en Allemagne, selon une étude Dans la majorité des cas (65 %), c’est la qualité de l’offre d’emploi qui arrive en tête des critères de choix du pays d’expatriation. Pour les étrangers ayant choisi l’Allemagne, elle a été l’élément décisif dans trois cas sur quatre (74 %). Les autres avantages, tels que la qualité du système de soins (34 %), semblent peser moins lourd. Berlin, 6e métropole la plus attractive Berlin est un pôle d’attraction en tant que tel. La capitale allemande occupe la 6e place des métropoles les plus attractives au monde, derrière Londres, Amsterdam, Dubaï, Abu Dhabi et New-York. Selon l’enquête, 63 % des personnes interrogées à travers le monde sont ouvertes à l’idée d’émigrer pour travailler, et 23 % recherchent activement un emploi à l’étranger. « Si l’on table sur une main-d’œuvre de 3,5 milliards de personnes à travers le monde (Banque mondiale, 2023), […], cela représente environ 800 millions de personnes » en recherche active, soulignent les auteurs. Les plus actifs sont les jeunes de 20 à 30 ans (32 %) et les cadres dirigeants (30 %). Les Africains, les Indiens et les Turcs sont les plus enclins à immigrer. L’enquête n’identifie pas de différence significative entre les diplômés de l’université et les personnes sans qualification en termes de propension à s’expatrier. Les Allemands, peu enclins à s’expatrier L’Allemagne se révèle ainsi particulièrement attractive pour les ressortissants de la Bosnie-Herzégovine (32 %), de la Turquie (30 %), du Pakistan (26 %) et de la Hongrie (26 %). « Le changement démographique confronte le marché du travail à un vaste défi », commente Tobias Zimmermann, l’un des auteurs de l’enquête, expert du marché du travail auprès de The Stepstone Group. « Nous allons manquer de salariés. Nous ne pourrons pas maintenir notre prospérité sans recourir à l’immigration. C’est une énorme chance de constater que beaucoup de gens ont envie de déménager en Allemagne pour décrocher un bon emploi. » En Allemagne, l’enquête constate, par contre, des inclinations à rebours de la tendance globale. Sur les 14 000 personnes sondées, moins de la moitié envisage de partir travailler à l’étranger. Un peu moins de 7 % recherchent activement un poste à l’étranger. C’est moitié moins qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis. Les premières destinations envisagées par les salariés allemands sont les pays frontaliers (Suisse, Autriche), suivis des États-Unis et de l’Espagne. A.L. En savoir plus
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Sommet de la recherche et de l’innovation 2024 - Accélérer la recherche (Wed, 24 Apr 2024)
En ouverture du sommet de la recherche et de l’innovation 2024 à Hanovre, le chancelier fédéral Olaf Scholz a mis l’accent sur quatre sujets : soutenant clairement la loi sur les opportunités de croissance et prônant une réduction des lourdeurs administratives dans le domaine de la recherche, il a appelé à davantage de coopération entre sciences et économie et a souligné l’importance de l’internationalisation de la recherche pour l’Allemagne. « Les machines, l’acier, la chimie, l’automobile et l’excellence technologique sont les forces traditionnelles allemandes. Elles mettent en lumière les raisons pour lesquelles notre pays fait partie des leaders mondiaux », a déclaré Olaf Scholz. Dans les technologies d’avenir, l’Allemagne peut selon lui aussi compter sur des acteurs forts. Le monde a besoin de ces technologies pour atteindre la neutralité climatique. La recherche et l’innovation en Allemagne Depuis 2015, l’Association des donateurs pour l’avancement des sciences et des lettres en Allemagne, l’Académie allemande des naturalistes Leopoldina et la Commission d’experts pour la recherche et l’innovation (EFI) organisent un sommet de la recherche avec le soutien de la fondation Volkswagen. Cette année, celui-ci a été rebaptisé « sommet de la recherche et de l’innovation » en raison de l’élargissement des thématiques abordées, et est organisé en collaboration avec la Foire de Hanovre. La devise de cette édition, qui s’est tenue à Hanovre, était « Les innovations en Europe : catalyseurs, compétences et coopérations à travers l’exemple de l’IA ». Les discussions ont principalement porté sur la place de l’Europe et de l’Allemagne dans la compétition internationale dans le domaine de l’intelligence artificielle et sur les stratégies à adopter pour rester compétitif dans le développement de technologies d’avenir. Des spécialistes issus des sphères politique, économique et scientifique ont échangé sur la manière dont la recherche et l’innovation peuvent renforcer une coopération entre politique, sciences et économie. La recherche, un facteur de réussite L’Allemagne est un grand pays industriel et d’exportation. « C’est la raison pour laquelle les montants investis sont plus élevés que jamais dans la recherche et le développement », a déclaré le chancelier. En 2022, par exemple, 120 milliards d’euros ont été investis dans ce domaine, ce qui représente plus de 3 % du PIB allemand. C’est bien plus que dans les autres économies européennes. Pour Olaf Scholz, c’est aussi un bon signe que l’Allemagne soit désormais le deuxième pays européen déposant le plus de demandes de brevets. Ce n’est toutefois pas une raison pour se reposer sur ses lauriers : « nous ne conserverons pas notre place de leader en ne faisant rien », a -t-il prévenu. Le maintien du succès économique de l’Allemagne devrait être en majeure partie assuré par les investissements privés des entreprises. Toutefois, l’État peut soutenir ces initiatives et créer des incitations à l’investissement. Le chancelier a donné en exemple la loi sur les opportunités de croissance (Wachstumschancengesetz) adoptée récemment. Celle-ci améliorera et étendra la prime fiscale pour la recherche.  Renforcement des liens entre recherche et industrie Pour que l’Allemagne reste à la pointe au niveau mondial, il faut également « une accélération dans l’application de la recherche ». À l’avenir, les produits allemands devront être encore plus innovants et encore plus avancés technologiquement que ceux des autres pays. « Nos découvertes d’aujourd’hui seront notre avantage compétitif de demain », a fait valoir Olaf Scholz dans son discours. Dans le domaine de la recherche fondamentale, l’Allemagne reste une figure de proue, cependant le chancelier aimerait que le développement, la mise sur le marché et la vente de ces technologies soient aussi le fait d’entreprises allemandes. « Pour cela, nous avons besoin de plus d’application de la recherche. » M. Scholz a cité en exemple deux initiatives allemandes importantes en matière de robotique : en plus du « Robotics Institute Germany » à vocation universitaire, un consortium de PME travaillant sur la robotique fondée sur l’IA s’est créé. Aux yeux du chancelier, cela montre que nous pouvons faire avancer ensemble des initiatives industrielles importantes. Moins de contraintes administratives pour la recherche Pour Olaf Scholz, la charge administrative est encore trop lourde, par exemple pour le développement de nouveaux procédés ou encore pour l’expérimentation des médicaments. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fédéral a élaboré la loi sur l’utilisation des données de santé (Gesundheitsdatennutzungsgesetz), qui simplifie et accélère l’utilisation de ces données afin d’alléger les contraintes administratives et de faciliter la recherche en Allemagne. La loi sur la recherche médicale permet quant à elle une accélération de la recherche clinique ainsi que des procédures d’autorisation et d’homologation. Pour les entreprises pharmaceutiques et de biotechnologie allemandes, il sera à l’avenir plus simple de développer des brevets et de produire des médicaments, a annoncé Olaf Scholz. « Moins de bureaucratie et plus de liberté pour la recherche, c’est la voie que nous souhaitons emprunter », a-t-il insisté. Faire avancer l’internationalisation Pour que l’Allemagne soit un pôle de recherche attrayant à l’échelle internationale, la langue ne doit pas représenter un obstacle. L’allemand est certes une très belle langue, mais elle est aussi compliquée, a-t-il reconnu. Le niveau d’anglais des étudiants doit donc être suffisant pour pouvoir échanger avec des professeurs et des enseignants étrangers. Le chancelier a exhorté les responsables de l’éducation et des sciences des Länder et des établissements de l’enseignement supérieur à encourager les étudiants allemands dans leur pratique de l’anglais. « C’est ainsi que nous attirerons les plus grands talents mondiaux dans nos instituts de recherche. » Amélioration du financement des start-ups Les entreprises comme Biontech et New Space ainsi que le spatial civil montrent que l’Allemagne est bien placée pour les premières phases de financement, a indiqué Olaf Scholz. Toutefois, elle doit s’améliorer dans le financement de la phase de croissance. Grâce au fonds pour l’avenir créé en 2021, 10 milliards d’euros ont été mis à disposition pour soutenir les start-ups jusqu’en 2030. La loi sur le financement de l’avenir a également facilité la mobilisation de capital privé pour financer les start-ups et les jeunes entreprises. De manière générale, l’Allemagne reste trop lente dans la promotion de la recherche et du développement en comparaison avec la Chine et les États-Unis. Pour s’améliorer, un marché des capitaux européen est nécessaire. Le chancelier souhaite donc « agir concrètement » en coopération avec le président français Emmanuel Macron dans les années à venir. © Gouvernement fédéral
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Un parcours STIM avec le chancelier (Wed, 24 Apr 2024)
Le premier événement de l’édition 2024 du Girls’ Day à la chancellerie fédérale recelait de nombreuses surprises pour le chancelier Olaf Scholz et les 24 participantes : ils ont pu découvrir le robot « Pepper », une IA qui reconnaît les situations à risque sur la route et un logiciel qui conçoit des voitures prêtes à circuler sur la base de croquis réalisés à la main. À l’ouverture du Girls’ Day à la chancellerie fédérale, Olaf Scholz a déclaré en s’adressant aux participantes : « De nombreux métiers sont parfaits pour les femmes, même s’ils sont jusqu’à présent principalement exercés par des hommes. » Il a exhorté les jeunes filles à ne pas se laisser intimider par cette constellation. 24 élèves issues de trois écoles de Berlin ont présenté au chancelier dans le cadre du Girls’ Day à la chancellerie fédérale le parcours technique de l’Initiative D 21 et se sont informées sur des professions telles que développeuse logiciel, technicienne en télécommunications ou encore ingénieure en microélectronique. L’Initiative D 21 a contribué à la création du Girls’ Day et inaugure depuis 2003 cette journée d’action par une réunion d’ouverture à la chancellerie fédérale. La journée d’orientation pour les filles, le « Girls’ Day – Mädchenzukunftstag », qui se tient le 25 avril 2024 est l’un des plus grands projets d’orientation professionnelle pour les filles du monde entier. L’objectif est d’éveiller l’intérêt d’un plus grand nombre de filles pour les métiers techniques et scientifiques, des branches traditionnellement dominées par les hommes. En Allemagne, les élèves peuvent prendre part au Girls’ Day à partir du CM2. Elles découvrent pendant cette journée des filières d’études et de formation professionnelle dans les domaines de l’informatique, de l’artisanat, des sciences et de la technologie. En parallèle du Girls’ Day est également organisé à l’échelle nationale depuis 2011 le Boys’ Day , qui permet aux garçons de découvrir les professions sociales, éducatives ou paramédicales. Le parcours technique à la chancellerie La réunion d’ouverture était cette année organisée autour du thème « L’intelligence artificielle (IA) et la transformation du monde du travail ». Ainsi, un parcours technique présentant différentes manières « dont l’IA influence la société et quelles professions pourront façonner cet avenir » attendait le chancelier et les participantes, comme il est indiqué sur le site officiel de l’édition 2024 du Girls’ Day. Le chancelier a déclaré que ce parcours présentait des champs d’utilisation concrets de l’IA, alors que l’ensemble des médias discutent en détail de tout ce dont elle est capable. Il a par ailleurs formulé le souhait que le plus grand nombre possible de filles contribuent dans le futur au développement et à l’application de cette technologie d’avenir. Un invité tout particulier attendait le chancelier dès la première étape du parcours d’aventures STIM. Le robot « Pepper » l’a accueilli en musique et en anglais. Il est guidé par l’IA et peut apporter une assistance d’une grande utilité au quotidien. Trois élèves ont démontré cet après-midi-là au chancelier quelle forme cette aide pouvait revêtir. L’une d’entre elles est la collégienne Nelly (14 ans) qui est scolarisée dans le quartier berlinois de Pankow. Elle porte un grand intérêt aux sciences et à l’IA et a montré au chancelier comment Pepper permettait par exemple à des élèves malades de prendre part aux cours. Les filles ont elles-mêmes programmé Pepper, découvrant ainsi par la même occasion le métier de développeuse logiciel. Elles ont répondu du tac au tac au chancelier quand il leur a demandé s’il leur avait fallu longtemps pour programmer le robot : « Oui, mais maintenant on est des pros ! » L’IA accroît la sécurité sur le chemin de l’école Ce projet promet d’améliorer la sécurité routière : en cas de danger, l’IA peut ainsi activer les feux de détresse. Le chancelier Olaf Scholz trouve cela pratique et réaliste  À la prochaine étape, le chancelier a pu découvrir un projet fondé sur l’IA visant à améliorer la sécurité routière sur le chemin de l’école. En amont de cet événement, Lilli (14 ans) et d’autres participantes ont entraîné un système d’IA de sorte qu’il puisse mieux reconnaître les situations à risque en matière de circulation routière. En cas de danger, l’IA allume ainsi les feux de détresse. Le chancelier, qui a pu lui-même tester la voiture en question, déclenchant ainsi les feux de détresse, s’est montré impressionné par ce projet et son utilisation réaliste. De son côté, Lilli n’est pas encore sûre de ce qu’elle souhaite faire plus tard. Comme elle a toujours aimé travailler au contact d’autres personnes, elle pensait jusqu’alors surtout à une profession du domaine social. Elle affirme : « Les stands que j’ai découverts ici ont aussi largement éveillé mon intérêt pour les matières STIM. » Surtout que pendant la préparation au Girls’ Day, elle a appris que dans le domaine des STIM, il y a également des métiers pour lesquels la communication avec d’autres personnes est essentielle. Appuyer sur un bouton pour obtenir la voiture rêvée Lors de la dernière étape, les filles ont présenté au chancelier un logiciel d’IA capable de concevoir un véhicule dans son ensemble à partir d’un croquis réalisé à la main. Là aussi, il a pu tester lui-même le logiciel. Anya, une jeune fille de 15 ans, l’a invité à « laisser libre cours à son imagination ». M. Scholz s’y est rapidement plié et a commandé une voiture de couleur rouge équipée en outre d’un porte-vélos. Le logiciel d’IA a mis en œuvre ces deux critères et le chancelier s’est montré impressionné. Il a déclaré devant les personnes présentes : « On peut monter directement dans la voiture. » Il semble toutefois que le métier de designeuse automobile n’emballe pas véritablement les filles, d’après leurs réponses à une question du chancelier. D’une manière générale, les participantes étaient très satisfaites de cette réunion d’ouverture et c’est aussi le cas d’Anya, de Lilli et de Nelly. Nelly (14 ans) a indiqué pour résumer sa visite à la chancellerie qu’elle était très stressée avant cette journée, mais qu’elle avait beaucoup aimé présenter son projet et que le chancelier était très intéressé. Le gouvernement fédéral œuvre à travers de nombreuses initiatives pour inciter plus de filles à choisir un avenir professionnel dans les domaines techniques et scientifiques : le ministère fédéral de l'Éducation et de la Recherche a ainsi lancé le « MINT-Aktionsplan » (plan d’action STIM). L’initiative fédérale « Klischeefrei » (« sans clichés ») s’engage par ailleurs pour une orientation professionnelle qui dépasse les vieux stéréotypes.    © Gouvernement fédéral
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15e Dialogue de Petersberg sur le climat au ministère fédéral des Affaires étrangères pour faire progresser la lutte internationale contre le dérèglement climatique (Tue, 23 Apr 2024)
La route menant à Bakou passe par le Dialogue de Petersberg sur le climat, qui se concentre sur la préparation de la prochaine conférence mondiale sur le climat, la COP 29, qui se tiendra dans la capitale azerbaïdjanaise. Organisé sur invitation de la ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock et du futur président de la COP 29 Mukhtar Babayev, cet événement constitue un rendez-vous important dans le calendrier climatique international. Il s’agit de discuter des principaux enjeux de la diplomatie climatique internationale sur le plan politique. Dialogue de Petersberg sur le climat 2024  Lors de la COP 28 à Doubаï l’année dernière, des décisions concrètes ont été prises et il convient à présent de faire preuve d’ambition et de ténacité pour les mettre en œuvre. Parmi ces résolutions figurent en particulier le développement des énergies renouvelables, qu’il a été convenu de tripler d’ici 2030, et le doublement des améliorations en matière d’efficacité énergétique. Ce n’est qu’ainsi que fonctionnera la sortie des énergies fossiles qui a été adoptée par la communauté internationale lors de la COP 28. Concrètement, il sera cette année question que tous les pays définissent de nouveaux objectifs climatiques ou plans climat clairs et précis, afin d’ouvrir la voie à une économie neutre sur le plan climatique. Le réchauffement climatique ne pourra être limité à 1,5 degré que si tous les pays préparent des plans concrets concernant la façon dont ils comptent atteindre leurs objectifs intermédiaires. Ce sont principalement les grandes économies qui doivent agir : le G20, y compris l’UE et les États-Unis, mais aussi la Chine, l’Inde et des pays tels que l’Arabie saoudite. 80 % des émissions sont produites par les plus grands émetteurs, les pays du G20. L’accessibilité de l’objectif du 1,5 degré dépend de la réduction des émissions dans ces États. Pour ce faire, l’économie doit également être impliquée afin que les investissements futurs se fondent sur ces objectifs climatiques. Ce n’est que si les investissements du secteur privé dans des énergies et technologies respectueuses de l’environnement sont suffisants que la transition énergétique mondiale réussira. Le financement de la transition climatique internationale figurera donc cette année encore au cœur des discussions. Le Dialogue de Petersberg sur le climat sera de nouveau animé par des discussions de très haut niveau : outre le chancelier fédéral Olaf Scholz et le président de la République d’Azerbaïdjan Ilham Aliyev, en tant que représentant du pays-hôte de la COP 29, seront aussi présents le ministre de l’Économie Robert Habeck et la ministre du Développement Svenja Schulze pour discuter avec des représentantes et représentants d’une quarantaine de pays. Des décideuses et décideurs issus de pays industrialisés, émergents et en développement se retrouvent eux aussi devant le tableau à l’occasion du Dialogue de Petersberg sur le climat pour poser les premiers jalons des décisions qui restent à prendre. La politique climatique constitue l’une des priorités de la politique étrangère allemande. Depuis la prise de fonctions de la ministre Annalena Baerbock, le ministère fédéral des Affaires étrangères est compétent en ce qui concerne l’organisation et la coordination de la politique climatique internationale, ce qui inclut les négociations climatiques internationales. Le Dialogue de Petersberg sur le climat a été créé en 2010 par l’ancienne chancelière fédérale Angela Merkel et il réunit chaque année plusieurs États sélectionnés parmi tant d’autres afin de préparer le terrain pour des négociations réussies lors des conférences COP sur le climat mondial. Le premier Dialogue de Petersberg sur le climat s’est tenu sur la colline de Petersberg près de Bonn, lui donnant ainsi son nom, et il est depuis organisé à Berlin. De 2011 à 2021, il a été organisé par le ministère fédéral de l’Environnement. Le ministère fédéral des Affaires étrangères étant dorénavant compétent en matière de diplomatie climatique, c’est lui qui organise cette conférence depuis 2022. Le coorganisateur est toujours le pays qui préside la prochaine conférence sur le climat mondial. L’édition à venir, la COP 29, se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan.
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C’est dans l’actualité… (Tue, 23 Apr 2024)
En Turquie, Frank-Walter Steinmeier rend hommage aux « travailleurs invités » À l’occasion d’une visite de trois jours en Turquie, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a rendu hommage lundi à la contribution des immigrés turcs au développement de l’Allemagne contemporaine. « Vous avez construit notre pays à nos côtés, vous l’avez renforcé et votre place est aujourd’hui au cœur de notre société », a-t-il déclaré à Istanbul. Quelque trois millions de personnes d’origine turque vivent aujourd’hui en Allemagne. Pour beaucoup, leur présence découle de l’accord de recrutement de main-d’œuvre signé en 1961 entre la République fédérale et la Turquie. M. Steinmeier a visité la gare de Sirkeci, d’où bon nombre des quelque 876 000 « travailleurs invités » sont partis pour venir contribuer au « miracle économique » allemand. « Vous n’êtes pas issus de l’immigration. C’est l’Allemagne qui est un pays avec une histoire migratoire », a souligné le président. Joignant le geste à la parole, M. Steinmeier était accompagné de plusieurs personnalités allemandes d’origine turque : la vice-présidente du Bundestag Aydan Özoguz, le maire de Hanovre, Belit Onay, le comédien Adnan Maral, célèbre pour son rôle dans la série Türkisch für Anfänger, et le Berlinois Arif Keles, qui tient un restaurant de kebab existant depuis trois générations. Ce dernier a fait sensation : il avait emporté un kebab surgelé de 60 kg accompagné de sauces faites maison, qu’il a servis lors d’une réception donnée à la résidence d’été de l’ambassadeur d’Allemagne en Turquie. À Istanbul, M. Steinmeier a rencontré Ekrem Imamoglu, maire de la ville et personnalité de l’opposition. Mardi, il devait se rendre dans la province de Gaziantep, frappée il y a un an par un terrible séisme qui a coûté la vie à 57 000 personnes. Mercredi, il devait rencontrer à Ankara le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Sa visite marque le centenaire des relations diplomatiques germano-turques. Olaf Scholz célèbre les 300 ans de Kant : « Une paix à n’importe quel prix n’en serait pas une » À l’occasion d’une cérémonie commémorant le 300e anniversaire d’Emmanuel Kant (1724-1804), le chancelier Olaf Scholz a rendu hommage lundi à Berlin au penseur allemand des Lumières. L’auteur de l’essai Sur la paix perpétuelle est l’un des représentants les plus importants de la philosophie occidentale, a-t-il loué. Jetant un pont avec l’actualité, M. Scholz a dénié au président russe, Vladimir Poutine, le droit d’invoquer Kant pour justifier sa politique. Les attaques et les dévastations russes en Ukraine vont à l’encontre de toutes les affirmations fondamentales de Kant, a-t-il dit. Elles incarnent « dans leur quasi-démesure une volonté d’anéantissement que peu d’entre nous auraient imaginée possible en Europe au 21e siècle ». Selon le chancelier, « nous souhaitons tous la paix pour notre époque. Mais une paix à n’importe quel prix ce n’en serait pas une. » Car « une chose est claire pour Kant : celui qui est attaqué a le droit de se défendre. » Une paix forcée, rompue par l’agresseur « à la première occasion favorable », ne serait qu’un cessez-le-feu, un sursis dans les hostilités, pas la paix, qui signifie la fin de toute hostilité, a poursuivi M. Scholz en citant le philosophe de Königsberg. Selon lui, « nous devrions réfléchir à cet avertissement de Kant lorsque nous cherchons des issues aux guerres de notre époque. » Construction en Allemagne de la première usine de ciment neutre en CO2 Le ministre allemand de l’Économie et de la Protection du Climat, Robert Habeck, a inauguré lundi le chantier de construction de la première usine de ciment du monde neutre en CO2. Elle verra le jour à Lägerdorf, dans le Schleswig-Holstein (nord de l’Allemagne) d’ici à 2028. Elle devrait permettre d’économiser 1,2 million de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. L’industrie du ciment compte parmi les plus polluantes. Elle « se trouve confrontée à des défis particulièrement élevés en termes de décarbonation », a souligné M. Habeck. Le fabricant Holcim s’appuie sur une technologie développée par ThyssenKrupp pour empêcher le rejet du CO2 dans l’atmosphère. Le gaz est capté et traité pour pouvoir être réutilisé par l’industrie chimique ou d’autres industries. C’est « un modèle pour la transformation verte », a estimé M. Habeck. Huit ans après leur arrivée en Allemagne, deux réfugiés sur trois ont un emploi 64 % des réfugiés arrivés en Allemagne en 2015 exerçaient un emploi en 2022. C’est ce que révèle une étude de l’Institut de recherche sur le marché du travail et les professions (IAB). Il ne s’agit pas de petits boulots, mais d’emplois soumis aux charges sociales dans neuf cas sur dix. Le salaire brut moyen était de 2 250 €. Un écart important s’observe toutefois entre les hommes (employés à 75 %) et les femmes. Moins d’une femme sur trois (31 %) travaille. L’étude fait ressortir une nette corrélation entre la durée de séjour en Allemagne et l’insertion. Plus les réfugiés sont là depuis longtemps, plus ils travaillent, plus leurs emplois sont de qualité et moins ils touchent de prestations sociales. 89 % des personnes arrivées en 2015 touchaient des prestations sociales en 2016. Ils n’étaient plus que 39 % en 2022, dont 21 % touchaient une allocation en complément des revenus d’un travail. Les auteurs font le bilan des mesures prises en termes d’insertion professionnelle. Entre 2013 et 2019, celles qui ont démontré une efficacité sont les cours d’intégration, les cours d’allemand en relation avec l’emploi et le conseil des agences pour l’emploi. « Une mise en place précoce de telles mesures serait susceptible d’accélérer l’insertion des réfugiés sur le marché du travail », notent les auteurs. À l’inverse, l’hébergement dans des structures collectives, les restrictions de lieu de résidence et les interdictions de travail durant la procédure de demande d’asile réduisent la probabilité d’accéder à un emploi. En savoir plus À Mayence, le musée Gutenberg dévoile une Bible rare datant de 1460 Le musée Gutenberg de Mayence (Rhénanie-Palatinat) présente au public depuis lundi un nouveau trésor : une Bible rare datant de 1460 environ. Il s’agit d’une nouvelle acquisition d’une valeur de 1,85 million d’euros. Elle a été financée avec le concours de la ville de Mayence, du land de Rhénanie-Palatinat et de la Fondation culturelle des länder. Le joyau se présente sous la forme d’un livre relié d’une quarantaine de pages. Il est issu de la série « Biblia Pauperum » (littéralement la « Bible des pauvres »), et combine des images et du texte. Il met en parallèle des scènes du Nouveau et de l’Ancien Testament. Son format est typique de la période de transition entre la culture des manuscrits et celle de l’imprimé. Les plaques d’impression des pages ont été fabriquées à l’aide du procédé de la gravure sur bois. Il permettait de produire des ouvrages en petites séries, avant l’invention des caractères mobiles. Ce type de livres étaient destinés à l’usage quotidien.  Ils s’usaient donc fréquemment. L’exemplaire présenté à Mayence est dans un état de conservation unique. Il a vocation à rejoindre l’exposition permanente du musée. En savoir plus Rédaction : A.L.
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La frégate « Hessen » a achevé sa mission en mer Rouge (Tue, 23 Apr 2024)
La frégate « Hessen » durant une opération en mer Rouge La frégate allemande « Hessen » a achevé sa mission de combat visant à protéger les navires marchands contre les attaques des houthis en mer Rouge conformément au calendrier prévu. L’armée allemande a indiqué que le navire avait terminé sa mission samedi et quitté la zone d’intervention. Forte de 240 hommes et femmes à bord, la frégate « Hessen » a contribué au nom de l’Allemagne à l’opération militaire « ASPIDES » de l’UE. Ces dernières semaines, l’équipage a abattu à plusieurs reprises des drones houthis, cette milice alliée de l’Iran qui agit depuis le Yémen. Il s’agissait de la première mission de combat de ce type pour la Marine allemande. Le ministre de la Défense Boris Pistorius a déclaré : « L’Allemagne et ses partenaires ne restent pas sans rien faire face aux attaques des houthis qui sont contraires au droit international. Il est aussi de notre devoir de protéger le libre-échange, et donc la vie des personnes sur les navires marchands en mer Rouge. » Il a ajouté : « Nous défendons ainsi la sécurité et la liberté de l’une des principales voies maritimes et commerciales. » La frégate « Hamburg » prendra le relais et sera affectée à l’opération « ASPIDES » à partir de début août. © deutschland.de / Révisé par l’Ambassade d’Allemagne
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L’IA en vitrine à la Foire de Hanovre (Tue, 23 Apr 2024)
« Dynamiser une industrie durable » : tel est le mot d’ordre de la 77e Foire de Hanovre. Le plus grand salon industriel mondial a été inauguré dimanche soir par le chancelier Olaf Scholz, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, dont le pays est l’invité du salon. Plus de 4 000 exposants d’une soixantaine de pays présentent leurs innovations au public jusqu’à vendredi. Obéissant à la tradition, Olaf Scholz a arpenté les allées lundi matin. Il a pu se faire une idée de l’effervescence de l’innovation qui se prépare, et découvrir la vague d’applications qui déferle sur l’industrie. Les entreprises de plus en plus friandes d’IA La Foire de Hanovre rassemble cette année 4 000 exposants d’une soixantaine de pays L’intelligence artificielle (IA), en particulier, est omniprésente. C’est l’un des grands thèmes de l’édition 2024. Ses applications irriguent de plus en plus le tissu industriel allemand, s’annonçant comme l’une des clés de la compétitivité de demain. « La propension des entreprises à utiliser l’IA monte en flèche », constate Antonio Krüger, président du Centre allemand pour l’intelligence artificielle, interrogé par le quotidien Handelsblatt. Il y a quelques années, l’IA n’intéressait que les grandes entreprises. Elle est désormais bien installée dans les PME. « La vitesse à laquelle les solutions offertes par l’IA trouvent leur chemin vers l’industrie est saisissante », confirme Jochen Klöckner, directeur de la Foire de Hanovre. Elles peuvent relancer la production industrielle, estime-t-il, après les coups de frein engendrés par la hausse des prix de l’énergie, la pandémie et le ralentissement de la demande mondiale. L’IA devrait, en tout cas, devenir un facteur majeur de compétitivité. Selon une enquête d’IW Consult pour Google, la révolution qu’elle initie pourrait accroître de 7,8 % la création de valeur dans l’industrie manufacturière. En dix ans, l’industrie pourrait créer 56 milliards d’euros de valeur supplémentaire si seulement une entreprise sur deux utilisait l’IA. La percée de l’IA générative, capable de produire du texte, de l’audio, de la vidéo etc., en particulier, alimente les plus grands espoirs. Compétitivité Vitrine de ces évolutions, la Foire de Hanovre présente des robots programmables à l’aide d’IA génératives. Ils sont plus faciles à programmer et donc plus maniables pour les petites et moyennes entreprises. On trouve aussi des robots associant une IA classique et des puces électroniques à haute performance pour plus de précision dans la préhension ou le levage des objets. Par ailleurs, plusieurs exposants sont venus avec des innovations utilisant des jumeaux numériques, qui permettent de simuler différentes situations. « Ce que l’on sent ici, c’est l’innovation. C’est l’envie de développer de nouvelles choses », s’est réjoui Olaf Scholz. Le chancelier a été impressionné de constater « l’importance du rôle joué par l’intelligence artificielle jusque dans les plus petits produits présentés [sur le salon]. » L’élan de modernisation que tout cela va générer, c’est « exactement ce dont notre économie a besoin pour l’avenir », a-t-il souligné. Et c’est la garantie « d’emplois de qualité et sûrs pour les 10, 20, 30 prochaines années et au-delà ». L’Allemagne reste un site industriel solide et attractif L’Allemagne « est un pays où l’on investit beaucoup », a insisté le chancelier. Ces investissements montrent l’attractivité du site industriel allemand, avec ses industries phares comme les semi-conducteurs ou l’industrie pharmaceutique. De grandes entreprises ont d’ailleurs récemment décidé de s’implanter en Allemagne, a-t-il aussi rappelé : Intel à Magdebourg (Saxe-Anhalt), Northvolt à Heide (Schleswig-Holstein) ou Eli Lilly à Alzey (Rhénanie-Palatinat). Sans parler des investissements du géant de l’informatique Microsoft ou de Siemens Energy. Pour M. Scholz, il faut donc façonner la transition numérique et stopper le changement climatique induit par l’homme. Or, cela ne sera possible qu’avec une économie en croissance, prospère et innovante. Les entreprises présentes à Hanovre en sont capables. De l’IA à l’hydrogène et aux solutions pour une production industrielle respectueuse du climat, beaucoup sont positionnées sur des champs d’innovation fertiles pour l’avenir. A.L. En savoir plus    
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